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☆ Thé à la violette ☆
19 août 2013

La suite ...

Me voici pour la suite de la journée à Paris, avant de rejoindre mon amie, l'aventure du métro, vous auriez vu mon caramel concentré (un vrai touriste ... qui habite à 4kms hum !!) ... et ma marmotte lisant, relisant, comptant, recomptant les stations de métro restantes ...

***
Destination : Palais Royal ... petit clin d'oeil à la Comédie Française c'est obligatoire pour diverses raisons artistiques et amicales, puis direction les jardins du Palais Royal - j'avoue avec la température qu'il faisait à 12h30 à savoir 35degrés env, je n'ai pas emmené les enfants se faire griller au soleil pour le plaisir de qques photos. Ici si vous en voulez

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et les colonnes de Buren (1986).

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Mais pour l'histoire du jardin :

Ce jardin paisible et nostalgique, enserré dans un superbe ensemble architectural, s'est résolument tourné vers l'avenir avec ses sculptures contemporaines de Buren et de Bury.

Un peu d'histoire

Des médailles de Dioclétien, Posthumius et Valentinien 1er abandonnées vers 365 après J.C. et la découverte de bassins dans le sous-sol des jardins du Palais-Royal témoignent de l'existence passé de riches villas à l'époque gallo-romaine, où d'une station thermale qui aurait été la première de Paris. Leurs jardins s'étendaient alors aux confins orientaux de la forêt de Rouvray qui recouvrait toute la région Nord et Ouest de Lutèce.

Les jardins et le Palais-Royal virent le jour sur le souhait du cardinal de Richelieu, le " Palais-Cardinal " abritant deux grands bassins avec jets d'eau, des statues, des parterres de broderies, deux allées d'ormes et un petit bois, un bel ensemble dessiné par le jardinier du roi Desgots qui fut tout de suite ouvert au public. Légué à Louis XIII après sa mort, et métamorphosé en " Palais-Royal ", le palais accueillit la famille royale et fut le théâtre de nombreux événements historiques. En 1651, il fut envahi par les Parisiens alertés par des rumeurs dénonçant la fuite du roi Louis XIV. Ils pénétrèrent jusque dans la chambre du jeune roi âgé de 12 ans, pour vérifier qu'il dormait paisiblement !

Dans les jardins, Mazarin organisa pour le roi des chasses miniatures, qui y apprit également à monter à cheval et à faire la guerre sur un petit fort, des années heureuses pour le petit roi. Plus tard Louis XIV attaché au lieu y installa l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture (1661-1692).

Vers 1730, les jardins subirent leurs premières transformations, les vieux ormes et les marronniers centenaires étant pour la plupart abattus, laissant un grand bassin esseulé, des parterres de gazon bordés d'ormes taillés en boule et de nombreux bancs entourés de tilleuls. Les Parisiens s'y pressaient, nouvellistes, oisifs et flâneurs conversant sous " l'arbre de Cracovie ". Diderot aimait s'y asseoir pour rêver, vers les cinq heures du soir.

La construction des rues de Montpensier, de Valois et de Beaujolais réduisirent notablement la surface du jardin qui passa de 333m de long et 143 de large à 275m de long et 100m de large ! Philippe d'Orléans, duc de Chartres, alors endetté, transforma les édifices et fit construire de nouveaux pavillons destinés à être loués pour renflouer ses dettes. La grande animation qui y régnait déjà s'amplifia d'autant, favorisée par l'ouverture tardive des jardins : 23h00 en hiver et 1h00 du matin en été.

Après l'incendie de l'Opéra, le duc d'Orléans fit construire en 1786 en plein milieu du jardin, à l'emplacement du bassin actuel, " le cirque ", une salle creusée à 5m sous terre et 3m au-dessus du sol. De nombreuses fêtes, des repas, des jeux, des bals, des tableaux vivants, aussi bien que des conférences littéraires et scientifiques rythmaient la vie des jardins. Le feu eut raison de son succès, mais les Parisiens purent alors se tourner vers le tout jeune Théâtre des Variétés du Palais-Royal, qui devint notre Théâtre Français, en 1790.
L'interdiction faite à la police de pénétrer dans l'enceinte des jardins permit toutes les extravagances et les débordements : des filles galantes s'y promenaient légèrement vêtues...certains disent même avoir aperçu Joséphine de Beauharnais, futur impératrice, en galante compagnie...un mannequin du pape y fut brûlé en 1791, les opposants aux régimes en place y appelaient à prendre les armes, comme Camille Desmoulins en 1789, qui arracha les feuilles des arbres pour s'en servir de cocarde...

De très nombreux cafés, tripots et boutiques florissaient, sous les arcades, attirants jeunes soldats et filous de toutes sortes : " Le Véry ", premier restaurant à prix fixe (englobé dans le Grand-Véfour en 1859), le " Café des Aveugles ", où les quatre musiciens victimes de ce handicap échappaient ainsi à des spectacles outrageants pour les bonnes moeurs, la boutique du coutelier où Charlotte Corday acheta le couteau qui ôta la vie à Marat (1793), la salle de bal " Le Pince-Cul ", le " Café Méchanique " devant lequel s'agglutinaient les curieux pressés d'assister au spectacle inédit d'un service assuré par des monte-plats qui débouchaient au centre de chacune des tables, mais aussi des cafés qui marquèrent l'histoire. Au Grand-Véfour (1740), qui a résisté aux assauts du temps, les chaises accueillirent des séants respectables : Murat, l'explorateur Humboldt, le duc de Berry, Lamartine, Thiers ou Sainte-Beuve... Tandis que dans les appartements perchés au-dessus du café, se croisaient Danton, Robespierre ou Fabre d'Eglantine, car les galeries abritaient aussi des cabinets littéraires et de savants libraires. On y perdait des fortunes au biribi, au trente-et-quarante et à la roulette, on écoutait le ventriloque, découvrait le théâtre d'ombre chinoises, la prussienne de 2,20m ou l'homme de 238 kilos...

Les arcades du palais étaient aussi renommées pour son Cabinet des Figures de Cires (1785). Imaginé par le suisse Curtius, il présenta pour la première fois des figures de cires de taille réelle. C'est sa nièce, qui en épousant un certain Monsieur Tussaud, anglais de son état, fut à l'origine du célèbre musée de cire de Londres baptisé " Madame Tussaud " !

Le tracé des jardins du Palais-Royal fut de nouveau modifié sous le règne de Charles X (1824-1830), leur donnant leur physionomie actuelle, en faisant disparaître les enseignes trop voyantes, les tripots mal famés et les femmes de petite vertu, sonnant le glas des belles années du Palais-Royal. De nos jours, on peut encore voir, avec un peu d'imagination, tous ces personnages illustres hanter les galeries du Palais, grâce aux quelques boutiques et aux cafés qui tentent de perpétuer la tradition. Les ailes de Montpensier et de Valois abritent aujourd'hui le Conseil Constitutionnel et le Ministère de la Culture.

 

Revenons à nos moutons, donc arrivée sur Paris, 2-3 clichés des colonnes, et hop rdv avec mon amie pour la visite de la BnF vous suivez :) puis déjeuner tranquille au japonais et ensuite direction les Antiquités Egyptiennes au Louvre ...

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"Parcours pour les enfants"' grâce au dépliant du Louvre et de Paris Mômes, LA Marmotte a été intéressée, mon petit Caramel un peu moins, déjà fatigué !!

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On y a appris des choses, sur les hieroglyphes (comment ça se lit), vu le sarcophage ci dessus de Ramses III, découvert du pain datant de plus de 2500 ans, vu des colliers de l'époque et du lin dont une robe etc ...

On y retournera c'est sûr, cependant on fera une visite spécial enfants, suivi éventuellement d'un atelier.

Quant à moi dès septembre, je ferai bien d'y aller de temps à autre voir quelques salles de peintures surtout. On a un tel patrimoine à quelques kilomètres de chez nous.

 

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Après toutes ces balades culturelles, petite glaçe au frais du Carrousel et détente ensuite à l'ombre dans le jardin des Tuileries... avant un retour en bus à travers Paris ...

une journée fort chouette.

A bientôt pour la suite ...

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Commentaires
C
Ca fait envie ! On y va bientôt. Avec Feydeau à la Comédie Française... Plein de bisous.
A
chouette sortie
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